Alimentation

Manger de la viande mais de la bonne

Vous achetez votre viande régulièrement dans les grandes surfaces ? Vous êtes du genre à prendre des barquettes de côtelettes ou de biftecks en grande quantité pendant les promotions ? Et je vous comprend avec notre pouvoir d’achat qui ne cesse de baisser.

Mais voici quelques infos qui ne vous ferons plus voir votre viande comme avant :

Encore la semaine dernière je suis tombée sur un reportage qui parlait de la malbouffe, et en particulier « la remballe »: Une pratique essentiellement utilisée dans les boucheries des supermarchés mais aussi chez certains bouchers artisans.

Cela consiste dans le principe de nettoyer, découper, voir colorer avec des épices les parties abîmées par les jours dépassés de consommation.
Je vous laisse en visionner un extrait ci-dessous, promis vous ne verrez plus jamais vos merguez comme avant.

Personnellement depuis que j’avais vu, il y a quelques années une émission Thema sur Arte au sujet de l’élevage intensif destiné à l’abattoir.

J’ai vu entre autres que :

  • des animaux étaient bourrés de médicaments pour ne pas devenir fous et s’entretuer,
  • ou des vaches qui se voyaient greffer des pies artificiels car on leur avait trop exploiter les naturels.

Extrait du reportage =  » Autrefois réservée aux repas de fêtes ou aux porte-monnaie bien garnis, elle fait maintenant partie des aliments courants. Mais qui s’intéresse au sort des escalopes sur pied  ? »

Les conditions d’élevage ont évolué pour couvrir les besoins :

bovins et porcins sont alignés par dizaines de milliers sur des planchers à claire-voie dans de gigantesques étables baignées de lumière artificielle. Les mangeoires sont toujours pleines. Leur vie se ramène à une activité et une seule : engraisser, le plus possible et le plus vite possible.

On a calculé que la production d’un kilo de bœuf pour la table engloutit entre 10 et 16 kilos de produits céréaliers et environ 14 000 litres d’eau – destinée aux bêtes mais aussi à la production des fourrages et au nettoyage des étables.

En outre, les producteurs les moins scrupuleux n’hésitent pas à recourir aux hormones et aux antibiotiques pour maximiser leurs bénéfices – un risque supplémentaire pour les consommateurs… »

Depuis tous ces reportages, je ne suis pas devenue radicale et végétarienne, car mon dieu que c’est bon un bon bout de viande. Mais j’ai revu ma consommation de viande à la baisse pour en consommer une de meilleure qualité.
Je mange essentiellement de la viande de mon boucher artisan, et la seule viande que je consomme en supermarché, c’est de la viande bio.

Certes elle est chère mais il vaut mieux manger un peu de bonne viande de temps en temps, plutôt que tous les jours de la viande de mauvaise qualité.

2 Comments

  1. hello, alors depuis cet article? y a t-il quelque chose qui a changé? ça m’intéresserait de savoir l’évolution 🙂
    sinon, vous pensiez réellement à l’époque qu’être végétarien était radical? c’est une vraie question, pas de jugement aucun ^^

    1. Hello Emma, bonne question. J’avais oublié l’existence de ce billet qui a 12 ans ! Depuis je suis quasi végétarienne mais principalement pour des questions environnementales.
      Quand je dis quasi, ça fait deux ans que je n’ai pas acheté de viande et que je n’en cuisine pas. Les seules fois où j’en mange c’est principalement quand mes proches m’invitent à diner ou lorsqu’on va au resto et qu’il n’y a rien de végétarien.
      Encore un bénéfice de mon blog voir mon évolution !

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